Cuando algunas personas se
han acostumbrado a ver y a escuchar noticias, que nos llegan a través de los
medios de comunicación, sobre Siria hasta el punto de convertirse en habituales, llegando a olvidar la importancia y la gravedad del conflicto, la escritora y
periodista Samar Yazbek nos recuerda con su libro Les portes du néant, que su país está en guerra. Opositora al régimen de Bachar al-Assad, obligada a abandonar su país, desde
junio de 2011 vive exiliada en París.
Este libro es un
testimonio de sus tres incursiones clandestinas en Siria, a través de la frontera
turca; un testimonio donde nos muestra en primera persona el horror vivido al
lado de los activistas y el suplicio que vive día a día la población civil; se
trata de un recorrido a partir de las
primeras manifestaciones pacíficas a favor de la democracia, de la formación de
la Armada Siria Libre (ASL), hasta el surgimiento del Estado Islámico.
Un libro imprescindible,
un testimonio que nos muestra las atrocidades que puede cometer el género
humano, pero también lo contrario, que algunas personas luchan contra la represión,
la injusticia y la barbarie. Samar Yazbek lo hace testimoniando, escribiendo sobre este
horror, quizás esperando que el mundo reaccione.
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La journaliste et écrivain Samar YAZBEK publie Les portes du néant.
Figure de l’opposition au régime de Bachar al-Assad elle est contrainte de
quitter son pays en juin 2011. Depuis son exil, elle ressent l’urgence de
témoigner. Au mépris du danger, elle retourne clandestinement dans son pays s’infiltrant
dans la frontière turque. Trois voyages en enfer dans la région d’Idlib où elle
vit de l’intérieur l’horreur de la guerre civile, aux côtés des activistes.
Samar YAZBEK livre un témoignage courageux sur le quotidien des combattants,
des enfants, des hommes et des femmes ordinaires qui luttent pour survivre.
« Au début, poursuivit cette femme, les manifestations étaient
pacifiques, mais le régime nous a bombardés et a exécuté publiquement neuf de
nos enfants. Mon frère s’est battu jusqu’à son dernier souffle. Nous mourions
tous les jours et il me disait : nous ne mourrons pas comme des lâches,
nous mourrons dignement. Ils ont tué mon autre frère. Et ils ont mis feu à la
maison alors qu’on essayé de s’échapper » Les portes du néant, page 42.
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